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Alpina21

2 novembre 2022

18 octobre. Maison et fin du voyage.

C'est le dernier jour. La nuit a pas été terrible, mal dormi.

Je pars, le jour est à peine levé.

Mais j'emprunte une piste de 6 km pour rejoindre Le Mourtis. En y arrivant, une biche et son petit se promène entre les maisons.


Après avoir traversé Le Mourtis, j'arrive au col du Menté et remonte vers la cabane de l'Escalette avec une vue sur l'Aneto..

Arrivé à la cabane , je pars à flanc sur la G pour me diriger vers le pic Saillant. Pour la 1 ère fois du voyage un patou vient me chercher des noises, mais ça passe.

Passage dans des sous bois sympas

Le Luchonnais s'étend sur la G.

Dernier montée sur le pic Saillant 

Me voilà au sommet de ma dernière montée 

Et la maison est là bas


Le village est en vue.

Et voilà, c'est fini. Un beau voyage de 7 semaines avec beau temps quasi tout le temps. Une paire de chaussures détruite. Fatigué mais en bon état 

Technique

D+ 1010, D- 1860, 30km, 8g00

Technique au total

D+ 56220, D- 54220, 1286km, ~350h00












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1 novembre 2022

17 octobre. Cabane d'Artigascou

Ça a soufflé toute la nuit. La folie. Ce matin, c'est toujours pareil. Le jeune veut quand même monter au pic que j'ai passé hier pour voir le lever de soleil.


Départ avec toujours autant de vent. Mais ça s'atténue en s'éloignant du col. J'oublie la montée au Maubermé, entre le vent et ma chez.

Direction les étangs de Lliat. C'est toujours couvert.


Le chemin est parallèle à la vallée et au bout d'un moment je pars franchement à D pour passer un col venté et me retrouver côté français.


C'est l'Ariège avec en contre bas les mines de Bentaillou.

Je rejoins le refuge de l'étang d'Araing et son lac. Je suis au pied du Crabère. Pause cacahuètes. Le sac se vide au niveau bouffe.


Montée au col du Crabère et descente vers la vallée et Melles sous la pluie pour la 1 ère fois du voyage.

Au bout du sentier, 4 km de goudron m'attendent pour arriver à Melles. Re pause. Il fait plus de 35°

Je continue par la route mais en montée maintenant, direction le col d'Artigascou. Je croise un monsieur qui bricole chez lui et qui me remplit les poches à eau. A une épingle de la route je pars sur un chemin jusqu'à la cabane. J'y serai seul. Le Luchonnais est un peu bouché.

Technique

D+ 1120, D- 2290, 28.5 km, 8h30







1 novembre 2022

16 octobre. Cabane du Port d'Uret

Nuit correcte avec le vent présent toute la nuit.

Déjà il me faut remonter au port de Barlonguère. Le jour se lève sur le pic éponyme.

De là je pars à D pour rejoindre le col du pic Blanc qui me permettra de plonger vers Montgarri.



Montgarri où j'espère trouver le refuge ouvert. Une envie de plat chaud accompagné de sa bière me fait envie. Raté, c'est fermé. Ça sera encore cacahuètes et fruits secs.

En repartant du refuge, je croise un groupe de français. Une des personnes m'interpelle par mon nom. Surprenant ! C'est le frère d'un gars du village.

J'attaque la montée sur le port d'Orle.



Chemins et vallon sympa. Arrivé au Port, restes d'un passé minier.

Je contourné tout ce fond de vallée et trouve au fond les restes de bâtiments.



En route pour la cabane. A un petit lac le téléphone me dit de partir à G. Un col bien tentant, en face de moi, me tend les bras. J'y vais. Pour rien, je peux pas passer. Par contre le vent forcit sérieusement. Demi tour. Je passe un col remonte la crête jusqu'au sommet. Ça souffle fort.

Du sommet je vois la cabane. J'ai du mal à tenir debout tellement ça souffle. Dans la descente j'essaie de faire une photo de la cabane. Mes bâtons, que j'ai accrochés par les dragonnes volent à l'horizontale.

J'arrive à la cabane, y entre et m'assois. Abruti par la violence du vent. Il me faudra quelques instants pour récupérer. Je ne peux pas profiter du paysage.

La cabane, c'est du solide. Construite en rondins, recouverte de pierres comme un orrys.

Un gars arrivé, il voulait dormir au Maubermé pour voir le soleil se lever demain matin. Le vent l'a fait changer d'avis. Il arrive dans le même état que moi.

Technique

D+ 1500, D- 1150, 23km, 7h30






1 novembre 2022

15 octobre. Cabane de Barlonguère

Ce matin l'abri était tout mouillé. Il me faudra faire sécher. Ça a bramé encore toute la nuit et ce matin aussi. Démarrage du jour sur une piste quasi plate de 6 /7 km de long. Ça me permettra de mettre en route ma cheville malmenée hier.


Cette piste, qui va jusqu'à Montgarri,  me permets d'arriver au chemin de montée.

Il faut aller par là haut, 1000m de dénivelé, en route. 

En montant, vue sur l'Aneto.

Je croise vaches et chevaux et j'arrive à un petit lac sous le col.


J'y trouve aussi une toute petite cabane en état 

Dernière montée pour arriver au col de la Clavera.


Au col , 2 solutions s'offrent à moi. Soit redescendre de suite de l'autre côté et rallier le port de Barlonguère.

Soit monter au pic de la Clavera et faire la traversée vers le Valier. Option que je choisis.

Arrivé au pic, 2750m, la suite est pas très engageante mais j'y vais. Glissade interdite.


Remontée sur le petit Valier



Le col Faustin, fin de cette traversée, qui m'aura permis de voir que je n'ai plus 20 ans.

Afin de préserver ma cheville, car la journée n'est pas finie, je décide de ne pas monter au Valier. Descente sur le refuge pour une pause.

Après je rejoins l'étang rond.



Et pour finir l'étang Long. Le col est au fond.

La crête de ce matin du col a D au petit Valier à G.

Arrivé au col je plonge de l'autre côté pour trouver la cabane de Barlonguère. Cabane de berger bien sympa. Ouf journée intense terminée.

Technique

D+ 2000, D- 1110, 20 km, 9h00












30 octobre 2022

14 octobre. Ref de Fornet

Départ en habits de pluie, pour rien. Les quelques gouttes tombées tout à l'heure, étaient les dernières de la journée.

Le lac de Certescan est bouché, un peu. Je monte au col, ça va mais le pic est dans les nuages. Inutile d'y monter.


En avant pour la descente sur Noarre.

Je passe à l'estany Bleu 

Et trouve une cabane ouverte avec eau à proximité.

Et c'est l'arrivée à Noarre, toujours aussi vivant !

Petit miam. J'entame la montée sur le ref du Mont Rouch ou Enric Pujol. J'y suis vers 13h30.

Il fait beau, il est tôt et les jambes vont bien . Je continue. Je passe les 4 lacs au dessus du refuge et arrivé au col de Calberante à 2605m.



Descente de l'autre côté, encore un lac.


Je monte à un petit col raide et étroit au dessus du lac Tortella.

De l'autre côté, c'est un long pierrier qui m'attend, qui va me mener en fond de vallée et au ref de Fornet.



J'arrive en bas assez fatigué et surtout avec mal à ma cheville D. Les grosses journée et descente ne lui conviennent plus.

Concernant le refuge, il est fermé, normal en cette saison. Mais l'appellation refuge est usurpée. Pas de pièce pour les randonneurs, pas d'eau. Totalement fermé. Je plante l'abri.

Technique

D+ 1500, D- 2360, 26.5 km, 9h30







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30 octobre 2022

13 octobre. Ref de Certescan

Nuit pas trop mauvaise à l'abri des toilettes du parking. Départ mou sous un ciel couvert. Le sac est plein avec 5/6 jours de nourriture.

Et puis j'ai plus envie de me prendre la pluie, je vieillis.

Le chemin démarre raide pour s'atténuer après. Au sortir de la forêt, je prends le vallon à D et de suite à G. Et c'est la longue remontée de la vallée.

Je passe une cabane où j'avais dormi en 2014, le temps s'améliore.

J'arrive en bout de vallée sous le port de l'Artigue et son éboulis de grosses pierres. Une pause est nécessaire.

De Caïn en cairn la montée se passe bien.

Et j'arrive au col.


Et c'est la descente de l'autre versant

Descente qui va me conduire à plusieurs lacs.




Une montée et une descente merdeuse suivent. J'ai voulu couper mais j'aurais dû suivre le chemin balisé. En fin ça passe quand même.

Le refuge est en vue et il est ouvert. Alors douche et petite lessive. Et bière, normal.

Technique

D+ 1720, D- 650, 14km,  8h00





30 octobre 2022

12 octobre. Orrys de Carla/Parking d'Artigues

Bonne nuit. Hier soir un couple de randonneurs est arrivé mais ils ont préféré planté la tente. Avec toutes les vaches présentes, je ne sais pas où ils sont allés.

Départ au lever du jour pour rejoindre El Serrat par une piste où se trouve un arboretum.

Arrivé au village, un peu de réseau me permets de donner des nouvelles. Après c'est une montée tranquille sur la station d'Arcalis par une piste agréable.

Au sortir du bois, je croise la route qui monte en station, station que je découvre bientôt.


Après par sentier plus pentu je rejoins les lacs de Tristagne. C'est toujours aussi beau ce coin.

Le pic de Tristagne, avec son petit nuage, m'attend.

En prenant la direction du port de l'Abeille, je rejoins le sentier qui me conduira au col à G du sommet. Vue des lacs dans la montée au col.

Arrivée au col et fil de l'arête jusqu'au sommet.



Je retourne au col. Pour rejoindre le pic de Peyraguls, 2 solutions. Soit par l'arête, soit descendre encore un peu pour prendre un chemin à flanc qui contourne le vallon au dessus des lacs. Je choisirai cette dernière solution.


Un peu avant le pic je remonte en crête et découvre le pic surmonté de son Mirador.


Arrivé au pic de Peyraguls 2701m, j'y retrouve un peu de monde venu découvrir ce mirador solaire.



La vue vaut le déplacement.



Pourquoi du monde, mais parce que le télésiège fonctionne.

Après je rejoins à 5 min le col de Creussans 


A mi pente une cabane de berger accueille les randonneurs hors période d'estive.

Le reste de la descente, assez raide, me conduira aux Orrys de Carla où Didier m'attend ainsi que le ravitaillement pour la fin du voyage.


Je profite de son véhicule pour rallier le parking d'Artigues. Initialement je devais remonter le vallon du Riufret pour aller au pic d'Estats. Mais comme la pluie est prévue ce soir et le vallon très glissant quand il est mouillé, je modifie mon parcours par sécurité et passerai par le port d'Artigues.

Technique

D+ 1470, D- 1780, 20km, 7h00










29 octobre 2022

11 octobre. Ref de Sorteny

Bien dormi cette nuit. Après avoir fermé le refuge, c'est le départ.

J'arrive aux étangs de Fontargente ou je trouve de beaux emplacements de bivouac.


C'est le passage en Andorre. Une petite descente, où je croise 2 randonneurs, et je remonte à la cabane de Sorda.

J'ai l'impression qu'il a été relooké depuis la dernière fois que je y suis passé.


Sympa les toilettes.

Et c'est reparti pour la grimpette.

Au loin la station de ski de Soldeu.

Je ne me rappelais plus que ça montait autant pour arriver à la cabane Coms de Jam à 2220m.


Ça monte toujours. J'arrive au pied du pic de Serrera.

Il y a un lac et une cabane genre orrys au pied du col en bon état. Je laisse le pic à ma D, passe le col et plonge dans la vallée.



A mi-descente se trouve une cabane. La descente continue avec des couleurs automnales superbes.


Et j'arrive au refuge où la partie hiver est ouverte. Eau et électricité à disposition. Top.

Technique

D+ 1440, D- 1640, 21.5 km, 8h00








29 octobre 2022

10 octobre. Ref de Rulhe 2185m

J'ai quitté le gîte vers 8h00 pour une sur le versant opposé.


Après avoir discuté avec quelques vaches, j'arrive à l'étang de Pédoures.


Après c'est la Couillades de Pédoures, vous avez dit drôle de nom!

Pause casse croute au lac de Couart.

De là, je pars à D pour remonter par des éboulis vers le col de Rulhe. Tracé légèrement cairnée.


Au col, je pars direct vers le sommet. Il faut s'aider un peu des mains mais ça va.


Du sommet la vue est sympa, mais après la montée un peu tendue, et comme je vois un peu de neige dans le couloir de descente, je traine pas là haut.

En fait cette neige non gelée, m'aidera dans la descente car les cailloux glissent pas mal. Je retrouve, en bas, un sentier avec plaisir.

On m'avait dit tellement de choses terribles sur ce pic que je suis bien content d'en avoir fini. Mais c'est vrai qu'il vaut avoir de la visibilité pour le faire comme j'ai fait. Arrivée au ref où j'avais déjà dormi en 2014.

Technique

D+ 1380, D- 620, 12 km, 5h00





8 octobre 2022

7 octobre. L'hospitalet près Andorre

Cette nuit, bug téléphonique. Mon téléphone s'est mis en grève. Donc pas de photos non plus.




Les cerfs ont bramé toute la nuit et encore ce matin.

J'avais fait cette étape mais en sens inverse, alors on va se l'a faire de mémoire.

J'arrive aux Bouillousses et entame la montée au Carlit. 3h sont annoncées sur le panneau.2h1/4 plus tard je déboule au sommet en espérant qu'il n'y est pas de neige de l'autre côté. C'est bon.

Casse croute, bricoler les chaussures et c'est parti dans la descente raide et pierreuse jusqu'au lac de Lanoux..

Là comme j'ai pas de carte, je me trompe de vallon et arrivé au Porté Puymorens. Le stop s'impose. 2 voitures plus tard je suis à l'Hospitalet.

Gîte et ma doudou qui m'amène d'autres chaussures. Weekend de repos 

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